Pourquoi ça pique ?

L'oléocanthal : un composé organique naturel des huiles d'olive vierges.

Connaissez-vous l'histoire de Gary Beauchamp et de la découverte de l'oléocanthal ? Il s’agit de l'une des grandes révélations du siècle dernier.

Bien que l'utilisation traditionnelle de l'huile d'olive remonte à l'Antiquité, la recherche sur les composés spécifiques qui agissent sur notre santé est d’actualité.

Gary Beauchamp est un scientifique de l'Institut Monell de Philadelphie (🇺🇸) qui, au début des années 2000, a participé à des recherches sur les caractéristiques sensorielles de l'ibuprofène. Le hasard l'a conduit en Italie, dans la merveilleuse Sicile, oú il a été invité à déguster des huiles d'olive vierge extra et qu'il aurait goûté pour la première fois de l'huile d'olive fraîche.

La "sensation de picotement" de l'huile a attiré son attention, car elle lui rappelait une caractéristique similaire de l'ibuprofène, ce picotement que l'huile peut parfois nous laisser dans le fond de la gorge et dont de nombreux consommateurs se plaignent.
Y avait-il donc un lien entre HOVE et l'ibuprofène ?

Cette anecdote de voyage et la question de Gary ont conduit à des recherches qui ont permis d'isoler la molécule responsable de cette sensation de picotement, que nous ressentons comme une sorte d'irritation dans la gorge lorsque nous avalons l'huile.

Il s’agit de l'oléocanthal.

Cette étude, publiée en 2005, est l'un des principaux éléments liés aux propriétés bénéfiques de l'huile d'olive et constitue le point de départ d'un monde de recherches, dont la plupart sont encore en cours, sur la signification de ce composé naturel, présent uniquement dans l'huile d'olive extra vierge.

💡 Alors, ca vous chatouille ou ça vous gratouille ?
C'est à cause de la présence d'oléocanthal, aux propriétés anti-inflammatoires et analgésiques comparables à celles de l'ibuprofène, mais sans les effets secondaires indésirables de ce médicament populaire.

D’oú l'étymologie du nom que le Dr. Beauchamp a donnée à cette molécule :
Oléo-Canth-Al :
Oléo du latin, huile
Canth du Grec, épine (pour le picotement)
Al, du composé chimique l’aldéhyde.

On en apprend tous les jours n’est ce pas ?

Avez-vous ressenti ça avec l’huile d’olive Bellverd ?
Si oui, ce n’est qu’une très bonne nouvelle, soyez donc rassuré(e)s !

Études spécifiques sur l'oléocanthal

De nombreuses recherches sont actuellement réalisées sur les caractéristiques de l'oléocanthal.

La plus incroyable jamais réalisée serait celle de Paul Breslin du collègue de Gary du Monell Center, assisté par les biologistes et les chercheurs oncologues David Foster et Onica Legendre, du Hunter College, dans lequel ils ont démontré que l'oléocanthal est capable de tuer des cellules cancérigènes en 30 minutes sans anbîmer les cellules saines. Cette étude a été réalisée in vitro. L'oléocanthal agirait en détruisant les lysosomes, des cellules malignes.

Cette découverte a été publiée dans le Molecular and Cellular Oncology.

En parallèle, Amal Kaddoumi et son équipe, décrivent dans l'article publié dans la prestigieusere revue ACS Chemical Neuroscience, les résultats d’essais sur des souris. En effet, les souris auxquelles il a été injecté de l’oléoncanthal ont réduit l'accumulation de plaque bêta-amyloïde, responsable de la maladie d'Alzheimer.

L'information et les recherches actuelles ne sont pas encore concluantes, mais elles semblent assez prometteuses.

Recommandations de consommation

Pour que l'oléocanthal, ainsi que le reste des polyphénols de l'huile d'olive vierge extra puisse avoir des effets protecteurs sur notre santé, sa consommation quotidienne et régulière est recommandée

💡 4 cuillerées à soupe par jour d'huile vierge extra riche en oléocanthal équivaudraient à une consommation de 125 mg d'ibuprofène, qui serait, selon les chercheurs de la Société Andalouse de l’Oléocanthal, une bonne base pour prévenir ou pour pallier les processus inflammatoires chroniques.

Vanessa (0034) 671.26.05.48

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